4 bols1

Quatre bols, quatre demi-cercles de papier : de ce point de départ minimaliste, l'illustratrice nous fait découvrir. qu'il y a des bols partout ! Les voici formant tour à tour parapluie, lune, ailes de coccinelle ou visage d'enfant. Ces variations autour du demi-cercle constituent autant d'incitations à poser un regard poétique sur le monde qui nous entoure. Mais ce livre qui apprend à observer, nous invite aussi à regarder la vie au delà des objets.

inavouable

Zakopane, chaîne des Tatras, 26 décembre 1944. Un résistant serre contre lui un étui métallique. À ses oreilles résonnent encore les dernières instructions de l'officier nazi qui lui a confié « le plus grand secret de cette guerre »... Alors qu'il est pris dans une tempête de neige, sa formation d'alpiniste pourrait se révéler cruciale. Non loin de là, dans une auberge, un homme contemple par l'une des fenêtres la même bourrasque déchaînée. Après une ultime hésitation, il croque sa capsule de cyanure.

bal

Lors de l'hiver 1911, l'asile d'aliénés de Sharston, dans le Yorkshire, accueille une nouvelle pensionnaire : Ella, qui a brisé une vitre de la filature dans laquelle elle travaillait depuis l'enfance. Si elle espère d'abord être rapidement libérée, elle finit par s'habituer à la routine de l'institution. Hommes et femmes travaillent et vivent chacun de leur côté : les hommes cultivent la terre tandis que les femmes accomplissent leurs tâches à l'intérieur. Ils sont néanmoins réunis chaque vendredi dans une somptueuse salle de bal. Ella y retrouvera John, un « mélancolique irlandais ».

violaine

« Maman était une force de la nature et elle avait une patience très limitée pour les jérémiades de gamines douillettes. Nos plaies, elle les désinfectait à l'alcool à 90 °, le Mercurochrome apparemment était pour les enfants gâtés. Et puis il y avait l'éther, dans ce flacon d'un bleu céruléen comme la sphère vespérale. Cette couleur était la sienne, cette profondeur du bleu sombre où se perd le coup de poing lancé contre Dieu».